"Sous le signe du destin"
‘La Forza del destino’ – Opéra national de Paris
Brian Jagde, for his debut at the Paris Opera, portrays a tenebrous Don Alvaro, with a rich and shining timbre like the blade of his sword ... the spectators present salute the work of the artists, and in particular the central couple, the diva Anja Harteros, and the revelation Brian Jagde.
“Jean-Claude Auvray’s production of Verdi’s La Forza del destino, created in 2011, gives Anja Harteros the opportunity to enjoy a new triumph, alongside Brian Jagde, much lauded for his debut here …
Brian Jagde, for his debut at the Paris Opera, portrays a tenebrous Don Alvaro, with a rich and shining timbre like the blade of his sword, a proud projection like the soldier he embodies and a very well-blended voice, whose sound blossoms in the held notes … the spectators present salute the work of the artists, and in particular the central couple, the diva Anja Harteros, and the revelation Brian Jagde.”
{La production par Jean-Claude Auvray de La Force du destin de Verdi, créée en 2011, donne l’occasion à Anja Harteros de s’offrir un nouveau triomphe, aux côtés de Brian Jagde, très apprécié pour ses débuts in loco …
Brian Jagde, pour ses débuts à l’Opéra de Paris, campe un Don Alvaro ténébreux, au timbre riche et reluisant comme la lame de son épée, à la projection fière comme le soldat qu’il incarne et à la voix très couverte, dont le son s’épanouit dans les notes tenues … les spectateurs présents saluent le travail des artistes, et en particulier du couple central, la diva Anja Harteros, et la révélation Brian Jagde.}
Damien Dutilleul – Ôlyrix
“Created in November 2011, Jean-Claude Auvray’s La Forza del destino returns to the Opéra Bastille with a luxury couple, the exceptional Anja Harteros and the revelation of the night Brian Jagde … And finally, Don Álvaro, played by Brian Jagde who makes his debut at the Paris Opera. Impressive as soon as he entered the Bastille stage. This tenor who begins (with a remarkable future) on the Parisian scene overwhelms with the volume and power of his voice and his clean and clear timbre. An impeccable projection in both treble and bass and an exquisite roundness. Without a doubt a 10 for this new acquisition of the Paris Opera.”
{Creada en noviembre de 2011, la producción de La Fuerza del destino de Jean-Claude Auvray regresa a la ópera Bastille con una pareja de lujo, la formada por la excepcional Anja Harteros y la revelación de la noche Brian Jagde … Y por último Don Álvaro, interpretado por Brian Jagde que hace su debut en la Ópera de París. Impresionante desde que entró en el escenario de Bastilla. Este tenor que se inicia (con un notable futuro) sobre la escena parisina abruma con el volumen y potencia de su voz y su timbre limpio y claro. Una proyección impecable tanto en los agudos como en los graves y una redondez exquisita. Un 10 para la nueva adquisición de la Ópera de París sin duda.}
Rebeca Blanco Prim – Opera World
“… the spectator’s experience is at its height in front of the legendary performances of Anja Harteros (Leonora) and Brian Jagde (Alvaro).”
{… l’expérience du spectateur est au comble devant les performances légendaires de Anja Harteros (Leonora) et de Brian Jagde (Alvaro).}
David Rofé-Sarfati – Tout La Culture
“It is essential, in the ensembles – La Forza is full of them and splendid – that the vocal timbres are in harmony without being confused. As such, the confrontation of tenor Brian Jagde (Alvaro) with baritone Zeljko Lucic (Carlo), Leonora’s lover and brother respectively, is perfectly successful. Their duets, including one of the peaks of the work in Act IV, exalt the genius of the composer who, in his crucible, fuses emotions like a powerful Vulcan. Listen to how the orchestra, lyrical and (almost) peaceful under Alvaro’s song, which the clarinet accompanies like a guardian angel, becomes bubbling and tormented as soon as Carlo takes the floor.”
{Il est essentiel, dans les ensembles – La Force en regorge et de splendides – que les timbres vocaux s’accordent sans se confondre. À ce titre, la confrontation du ténor Brian Jagde (Alvaro) au baryton Zeljko Lucic (Carlo), respectivement amant et frère de Leonora, est parfaitement réussie. Leurs duos, dont l’un des sommets de l’ouvrage à l’acte IV, exaltent le génie du compositeur qui, dans son creuset, fait fusionner les émotions tel un puissant Vulcain. Écoutez comment l’orchestre, lyrique et (presque) paisible sous le chant d’Alvaro, que la clarinette accompagne tel un ange gardien, se fait bouillonnant et tourmenté dès que Carlo prend la parole.}
Emmanuelle Giuliani – La Croix
“Brian Jagde is an impressive passionate lover, with a solid vocal curve of dark power that is very reminiscent of Vladimir Galouzine’s animal violence, a true dramatic hero who favours the torrential pleasure of sound …”
{Brian Jagde est un impressionnant amant passionné, galbe vocal solide d’une puissance sombre qui rappelle beaucoup la violence animale de Vladimir Galouzine, un véritable héro dramatique qui privilégie le plaisir torrentiel des décibels …}
–Fomalhaut
“From his first step into the spotlight, tenor Brian Jagde immediately seduces with his ease of projection and an endearing youthful impression … the evening is delightful in many ways …
In the role of the impetuous unlucky Alvaro, Brian Jagde reveals himself to the Parisian public armed with excellent qualities, a seductive timbre, solid power, he is a tenor to follow … the vocal abilities are remarkable.”
{Pour ses premiers pas in loco, le ténor Brian Jagde séduit d’emblée par une facilité de projection et une attachante empreinte juvénile … la soirée s’avère réjouissante à bien des égards …
Dans le rôle de l’impétueux malchanceux Alvaro, Brian Jagde se révèle au public parisien armé de belles qualités, un timbre séduisant, une puissance de bon aloi, un ténor à suivre … les capacités vocales sont remarquables.}
– Espace Lyrique
“German soprano Anja Harteros, New Yorker Brian Jagde as Don Alvaro and Zeljko Lucic as Don Carlo di Vargas are all impressive in this international cast and their remarkable performance is accompanied at the same level by the characters in the supporting roles (brothers in the monastery, actors in the city festival scenes).”
{La direction musicale de cette représentation est assurée par Nicola Luisotti, ancien directeur musical de l’Opéra de San Francisco. La soprano allemande Anja Harteros, le new-yorkais Brian Jagde dans le rôle de Don Alvaro et Zeljko Lucic dans celui de Don Carlo di Vargas sont tous les trois impressionnants dans cette distribution internationale et leur remarquable performance est accompagné au même niveau par les personnages en rôle secondaire (frères dans le monastère, les comédiens dans les scènes de la fête en ville).}
– Happy City Blog
“This is the debut in Paris of tenor Brian Jagde … But what an admirable projection in this great flagship that is the Opéra Bastille! And this in a natural and constant strength, subtle nuances in “O tu che in sen agli angeli,” a rich and flourishing timbre and an elegant charisma in her sublime costumes by Maria Chiara Donato.”
{Ce sont les débuts à Paris du ténor Brian Jagde … Mais quelle projection admirable dans ce grand vaisseau amiral qu’est l’Opéra Bastille ! Et cela dans un naturel et une force constante, des nuances subtiles dans O tu che in sen agli angeli, un timbre riche et épanoui et un élégant charisme dans ses sublimes costumes de Maria Chiara Donato.}
Charlotte Saulneron – ResMusica
“Verdi’s opera returns to the great stage of the Opéra Bastille, directed by Jean-Claude Auvray, supported by a new cast of singers wonderfully directed by conductor Nicola Luisotti. Anja Harteros is sublime in the role of Leonora and the dazzling American tenor Brian Jagde in the role of Alvaro. A brilliant evening to dive into the heart of a musical fireworks display …
Brian Jagde took his first steps at the Paris Opera in the overwhelming role of Alvaro … the tenor then ignited to radiate a powerful, high-pitched voice and solar clarity onto the stage. The naturalness, the frankness he lends to the character make him evolve with dramatic finesse and sensational engagement in an astonishing range of human feelings.”
{L’opéra de Verdi revient sur le grand plateau de l’Opéra Bastille, dans la mise en scène de Jean-Claude Auvray, portée par une nouvelle distribution de chanteurs dirigés merveilleusement par le chef Nicola Luisotti. Anja Harteros est sublime de tragique dans le rôle de Leonora et le ténor américain Brian Jagde éblouissant dans celui d’Alvaro. Une soirée brillante pour plonger au coeur d’un feu d’artifice musical …
Brian Jagde fait ses premiers pas à l’Opéra de Paris dans le rôle écrasant d’Alvaro … le ténor s’enflamme ensuite pour irradier le plateau d’une voix puissante, aigus projetés et d’une clarté solaire. Le naturel, la franchise qu’il prête au personnage le font évoluer avec une finesse dramatique et un engagement sensationnel dans une étonnante palette de sentiments humains.}
Hélène Kuttner – Artistik Rezo
“In Don Alvaro, Brian Jagde shows the qualities required for the role with all the assets of a young heroic tenor. His interpretation is touching, the American relies on a powerful voice, well-projected and sonorous heights, and a sincere lyrical sense.”
{En Don Alvaro, Brian Jagde montre les qualités requises pour le rôle avec tous les atouts du jeune ténor héroïque. Son interprétation est touchante, l’Américain s’appuie sur une voix puissante, des aigus sonores et bien projetés, et un sens lyrique sincère.}
Quentin Laurens – Web Théâtre
“Brian Jagde, who made his debut at the Paris Opera, impressed from the very beginning with the volume of his voice and the clarity of his timbre … which allowed him to deliver a magnificent “O tu che in sen agli angeli” decorated with pretty nuances and to pull his pin from the play of the murderous duo “Ne gustare m’è dato” at the Trois, often cut from the stage. A name to remember for sure.”
{Brian Jagde qui fait ses débuts à l’Opéra de Paris, impressionne dès son entrée en scène par le volume de sa voix et la clarté de son timbre … ce qui lui a permis de livrer un magnifique « O tu che in sen agli angeli » orné de jolies nuances et de tirer son épingle du jeu du duo meurtrier « Ne gustare m’è dato » au Trois, souvent coupé à la scène. Un nom à retenir assurément.}
Christian Peter – Forum Opéra
“La forza del destino was originally inseparable from the strength of the throat: composed at the invitation of Tamberlick – a tenor who remained famous for launching the first C sharp of the chest at a time when this conquest of the heights galvanized lyricomaniacs – Verdi’s work requires a heroic Alvaro. Tonight, Brian Jagde is doing his part: the highs are wide, powerful and sustained with no apparent difficulty. The removed management of the melodic line gives all their panache to the lively rhythms, with an ideally homogeneous timbre over the whole range … an interpretation that will be remembered.”
{La forza del destino était à l’origine indissociable de la force du gosier : composée à l’invitation de Tamberlick – ténor resté célèbre pour avoir lancé le premier do dièse de poitrine à une époque où cette conquête des hauteurs galvanisait les lyricomanes –, l’œuvre de Verdi nécessite un Alvaro héroïque. Ce soir, Brian Jagde remplit tout à fait son rôle : les aigus sont larges, puissants et soutenus sans difficulté apparente. La gestion enlevée de la ligne mélodique donne tout leur panache aux rythmes vifs, avec un timbre idéalement homogène sur toute la tessiture … une interprétation dont on se souviendra.}
Tristan Labouret – Bachtrack
“… he is however the only one to have the physical impact of the role, thanks to radiant heights deployed with a confounding ease. Highly applauded like his partner…”
{… il est cependant le seul à posséder l’impact physique du rôle, grâce à des aigus rayonnants déployés avec une aisance confondante. Vivement applaudi à l’instar de sa partenaire …}
Florent Coudeyrat – Classique News
“Alvaro is sung by a great newcomer: Brian Jagde. The young American tenor made his debut in Paris and did not seem to be burdened under any circumstances. Immediately one is struck by the ease, power and boldness of his upper register … but the result is quite exciting and sounds great. His Alvaro is quite perfect as he seems to be in its vocal element here. The score does not require him to force his rather generous means and he also knows how to nuance his effects in the few more delicate passages … His great aria of course is splendid… but it’s actually the duets with Carlo where he competes perfectly with the veteran of the cast.”
{Justement, Alvaro est chanté par un grand inconnu : Brian Jagde. Le jeune ténor américain fait ses débuts à Paris et ne semble en aucun cas impressionné. Immédiatement on est frappé par l’aisance, la puissance et l’insolence de l’aigu … mais le résultat est assez excitant et sonne de belle manière. Son Alvaro est assez parfait tant il semble dans son élément vocal ici. La partition ne lui demande pas de forcer ses moyens assez généreux et il sait aussi nuancer ses effets dans les quelques passages plus délicats … Son grand air bien sûr est splendide… mais ce sont en fait les duos avec Carlo où il rivalise parfaitement avec le vétéran de la distribution.}
– Carnets d’Erik
“As Don Alvaro, tenor Brian Jagde gave a vocal masterclass in singing one of the most challenging roles of the repertory. It isn’t always that you sit through a performance confident that a tenor will hit all the notes, but this was one such example. From his opening entrance to the final note, the tenor displayed confident vocalism. His sound, with its dark texture, projected potently into the house. The vocal line flowed seamlessly throughout with the tenor managing some strong musical effects. Arguably the best such example was the very end of the famed aria “La vita è inferno all’infelice.” The tenor expanded the final repetitions of “pietà di me,” with the last arpeggiation to the high A flat a rather lengthy one. It created tension in the line, especially since he sang the four notes in one breath and added a lengthy crescendo on the high note that was held throughout the entire orchestra coda, also slowed down as a result.
Another breathtaking moment from the tenor was the final high B natural at the close of the act, where he similarly expanded the phrases to create tension up to the big high note. He threw off the note with aplomb, bringing down the scene effectively. Among his most character-driven musical decisions was the punctuation of phrases in “Solenne in quest’ora” with a quicker cutoff, emphasizing the sense that Alvaro was on his last breaths.”
David Salazar – Operawire
“Don Alvaro was sung by the young American tenor Brian Jagde. He brought youthful lively tone to the role, with enough heft to cut through the orchestra and stamina to spare … he brought out Don Alvaro’s youth and engaging energy, bonding well with Zeljko Lucic’s forbidding Don Carlo.”
– Planet Hugill
“As the murderous Alvaro, we discover the very beautiful timbre, sonorous and structured, of the American Brian Jagde who, moreover, knows how to increase his voice when the orchestra plays louder – which is a great art.”
{On découvre en Alvaro meurtrier le très beau timbre, sonore et charpenté, de l’Américain Brian Jagde qui, de plus, sait augmenter la voix quand l’orchestre joue plus forte -ce qui est du grand art.}
Bertrand Renard – Le Voyager de Notes
“Brian Jagde was handsome and dashing as Don Alvaro … he soared. Željko Lučić … In their Act III duet, ‘Ne gustare m’e dato un’ora’, Jagde and Lučić were white-hot vocally and dramatically.”
Rick Perdian – Seen and Heard International
Image: Julien Benhamou / OnP